Newsletter N°7


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Actualités de la lutte contre le projet de surfpark

Période du 28/08/2024 au 21/12/2024 Rédaction : Collectif NON au surfpark à Canéjan

Présentation :

Présentation : Un permis de construire a été accordé par la mairie de Canéjan pour la construction d’un surfpark comprenant deux piscines géantes pour la pratique du surf sur vagues artificielles. Sepanso Gironde et Surfrider Foundation Europe, avec le soutien de notre Collectif NON au surfpark à Canéjan porté par l’association Canéjan en Transition, ont déposé un recours auprès du Tribunal Administratif de Bordeaux contre ce permis de construire. Cette 5ème newsletter est destinée à vous informer des évolutions récentes de ce dossier.
Précédentes Newsletters : voir ICI

Introduction

  • A la veille des fêtes, nous voici regonflés, comme tous les défenseurs du vivant, par l’annonce de la libération du capitaine Paul Watson, le défenseur des baleines, et par l’interdiction par la cour administrative d’appel de Bordeaux de quatre « mégabassines » dont celle de Sainte-Soline. Mais où en est le projet de « mégapiscines » à Canéjan ? La lutte s’est poursuivie sous différentes formes :

    • Tractage par les militants dans tout Canéjan et une partie de Cestas ;
    • Dénonciation de la communication trompeuse des promoteurs ;
    • Participation à l’expertise contradictoire sur la consommation d’eau du surfpark.
  • Dans cette newsletter, nous revenons sur toute cette période et en profitons, en toute transparence, pour vous expliquer comment nous avons mis à profit les dons reçus pour lutter contre le projet de surfpark. Spoiler alert : on a encore un peu besoin de votre aide pour poursuivre le combat. Merci et bonnes fêtes à tous !

Prochains rendez-vous :

• Suite de l’expertise sur l’eau.
• Au printemps : mobilisation pour défendre la rivière Eau Bourde

Chronologie des actions et publications récentes

Jeudi 3 septembre

  • Article du Canard Enchainé, par le Professeur Canardeau : Le surf en mégabassine, ça peut faire plouf.  Morceau choisi : « En terme de déboisement, de consommation d’eau, de circulation automobile, les porteurs de projet ont balancé des informations soit « inexactes » soit pleines de « confusion ». ça commence à faire beaucoup ! ».

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Samedi 7 septembre

  • Forum des associations de Canéjan : nous étions présents au stand du Collectif Canéjan en Transition pour montrer que la lutte continue et alerter les habitants de la commune.

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Samedi 14 et Dimanche 15 septembre

  • Festival Climax : nous étions présents pour la 2ème année de suite au festival Climax à Darwin (Bordeaux), avec la Sepanso Gironde, qui est mobilisée contre une série de projets contre-nature, comme le montre cette carte où figure le projet de surfpark. L’occasion de parler de notre combat en répondant à des interviews et de recueillir le témoignage du célèbre botaniste Francis Hallé, le défenseur des forêts primaires. Retrouvez ces moments forts sur notre compte Instagram (voir à la fin de cette Newsletter, pas besoin d’être abonné pour les consulter).

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Mardi 17 septembre

  • émission « Le Téléphone sonne » sur France Inter, animée par Fabienne Sintès et consacrée ce jour-là au greenwashing : un de nos militants a pu alerter sur la communication trompeuse des promoteurs du projet de surfpark à Canéjan (podcast).

Vendredi 4 octobre

  • Le Collectif Canéjan en transition s’engage : dans une tribune publiée dans le magazine de Canéjan, page 22, l’association revient sur l’annonce stupéfiante début 2023 de la signature d’un permis de construire pour un immense surfpark avec deux méga-piscines, sans concertation préalable des habitants, dans une commune soi-disant exemplaire en matière de démocratie participative et engagée dans la transition écologique. L’association s’est ensuite mobilisée en créant le Collectif NON au surfpark à Canéjan puis en adhérant à Sepanso Gironde.

Dimanche 6 octobre

  • Article dans Surf Session : Wave pool madness. Dans cette revue pour fans de surf, Théo Tostivint, de Surfrider, explique : « Mettre les surfparks en solution, c’est prendre le monde à l’envers et avancer dans la dystopie ». Conclusion du journaliste : « A quoi les surfeurs sont-ils prêts à renoncer pour prendre leurs responsabilités dans le cadre d’un changement de trajectoire individuelle et collective ? »

Jeudi 10 octobre

  • Nomination d’un expert judiciaire : l’expertise demandée par la commune doit déterminer si les bassins du surfpark seraient autosuffisants grâce à l’eau de pluie. La commune se félicite que ni les promoteurs ni les associations ne se soient opposés à cette expertise : certes, mais l’accueil n’a pas été le même ! Alors que les associations ont souhaité l’approfondir, en demandant que les effets du changement climatique soient pris en compte, les promoteurs ont « donné acte de leur plus expresses protestations et réserves d’usage » et demandé que les frais soient entièrement à la charge de la commune. Dommage de ne pas avoir expliqué cette nuance aux canéjanais !

10-31 octobre

  • Distribution par nos militants de 5000 tracts Non au surfpark dans Canéjan et une partie de Cestas : Tous les habitants sont désormais informés du projet !

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Dimanche 13 octobre

  • « On ne fait pas cela pour de l’argent » : un de nos militants a reconstitué le montage juridique complexe derrière le projet de surfpark. Il a utilisé la méthode dite du renseignement de sources ouvertes (en anglais : open source intelligence, OSINT), basée uniquement sur des informations publiques. Tout est donc vérifiable (voir les liens fournis) et légal. Attention, certaines informations ne sont peut-être plus à jour, ça bouge vite. Eh oui, ce projet imaginé par et pour des « passionnés de surf » implique des montages sophistiqués de sociétés et des détours par des paradis fiscaux (Luxembourg)…

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Vendredi 25 octobre

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Mardi 29 octobre

  • Mise en ligne du site internet officiel du projet Surfpark de Canéjan : les promoteurs répondent aux opposants pour « rétablir la vérité, chiffres à l’appui », en racontant de nouveau n’importe quoi ! Résultat : on a déposé une plainte pour récidive de greenwashing auprès du Jury de Déontologie Publicitaire, à suivre !

Samedi 23 novembre

Jeudi 12 décembre

  • Conférence « *Recréer l’océan dans les terres pour surfer : questions d’un écologue et d’un citoyen *», par Rémy Petit, chercheur et membre du Collectif NON au surfpark à Canéjan, invité par la Société Savante de Management du Sport, lors de son 3ème congrès.

Mardi 17 décembre

  • Libération de Paul Watson, le gardien des océans et défenseur des baleines, après 149 jours de prison au Groenland et la menace permanente d’une extradition au Japon. Le collectif, qui l’avait rencontré à Bordeaux lors du festival Climax de 2023 (nos photos), se réjouit et lui souhaite de bonnes fêtes, ainsi qu’à travers lui à tous les défenseurs du vivant. La mobilisation collective a payé : une leçon à retenir !

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Qu’avons-nous fait de vos dons ?

Pour une lutte comme celle-ci, ce qui est le plus important, c’est l’énergie des militants. Ceux-ci ne comptent pas leur temps et ne facturent pas toujours au collectif leurs dépenses (impression de tracts, hébergement de site internet, etc.). De plus, certains professionnels refusent de facturer leur travail pour nous soutenir : c’est le cas de notre graphiste, Maryse Petit, et de Maître Alice Bermont-Vialatte, avocate au Barreau de Paris, qui nous conseille sur le dossier des allégations environnementales. Un grand merci à elles ! Mais il nous faut tout de même un peu d’argent : voici en toute transparence le détail des dons reçus et des dépenses.

  • Nous avons reçu à ce jour 73 dons, de 10 à 500€ (50€ en moyenne), pour un total de 3712€, la plupart (3260€, soit 88%) obtenus via notre compte HelloAsso.
  • Nous avons dépensé ou engagé des frais à hauteur de 3948€ : 2233€ (57%) pour des dépenses directement liées aux contentieux juridique (frais d’avocate*, lettres recommandées, traduction certifiée conforme) et 1725€ (43%) pour des dépenses de communication (tournage de notre vidéo « $urf artificiel, nature en sursis », créée par l’association Raffut, impression des tracts et des t-shirts recyclés, photocopies, affiches). Donc à ce jour nous avons un déficit de 236€ et aucune marge de manœuvre pour nos futures actions : on compte de nouveau sur votre générosité ! Pour les dons en ligne, c’est sur HelloAsso. Sinon, vous pouvez nous envoyer un chèque à l’ordre du « Collectif Canéjan en Transition », en précisant au dos du chèque « non au surfpark ».

L’avocate qui suit le dossier du recours contre le permis de construire est rémunérée par Surfrider Foundation Europe et Sepanso Gironde, mais nous avons participé en aidant financièrement la Sepanso Gironde à faire face aux frais supplémentaires liés à l’expertise sur l’eau.

Coup de projecteur sur nos publications Instagram et Facebook (@nonausurfenboite.fr)

Situation à date :

Notre pétition, lancée le 1er juin 2023, compte désormais 63 222 signatures (merci de continuer à la faire tourner !). Notre compte Instagram @NONausurfenboite.fr a désormais 1914 abonnés. Cette Newsletter est diffusée à 473 abonnés. Notre cagnotte destinée à couvrir nos frais se trouve ici, merci pour votre aide ! Pour consulter les articles cités dans cette lettre, voir notre revue de presse. Pour toute question, regardez notre foire aux questions (FAQ) ou écrivez-nous à contact@ns33.fr.

Prochains rendez-vous : •  Evénement en préparation autour de l’Eau Bourde ce printemps, on vous préviendra. Faites nous signe (contact@ns33.fr) si vous voulez nous aider à le préparer.

On continue, plus déterminés que jamais ! Le collectif NON au surfpark à Canéjan